Le projet vise à valoriser davantage les potentialités pédoclimatiques et hydriques de la zone concernée par le projet et ce, à travers un assolement cultural techniquement adapté aux conditions locales, économiquement viable et présentant un grand intérêt social et ce par la création d’un nombre d’emplois significatif et par adaptation aux ressources humaines locales. Ainsi, il est envisagé d’atteindre ses résultat escomptés à travers notamment ce qui suit :
Il s’agit d’une propriété d’une superficie globale environ de 03 a 10 Ha.
Quelques rappels de base sur les exigences et le cycle de l’olivier s’avèrent important avant d’entamer l’itinéraire technique d’installation et de conduite d’une oliveraie.
L’olivier entre en végétation dès la fin de l’hiver lorsque la température moyenne journalière est de 8-9°c. A35-40°C la croissance végétative s’arrête et à 40°c et plus des brûlures endommagent l’appareil foliacé et peuvent faire chuter les fruits surtout si l’irrigation est insuffisante. Les vents chauds au cours de la floraison, les brouillards et les fortes hygrométries, la grêle, et les gelés printanières sont autant de facteurs défavorable à la floraison et à la fructification .L’olivier étant exigent en lumière, l’insolation est à considérer dans le chois de l’orientation des arbres, la densité de plantation et les tailles d’éclaircie.
Avec 700 mm de pluviométrie bien répartis l’olivier végète et produit normalement. Avec une pluviométrie inférieure à 500 mm, la production est possible à condition que les capacités de rétention en eau du sol soit suffisantes (sol profond argilo limoneux) et que l’approvisionnement en eau est suffisant.
L’olivier préfère les sols profonds argilo-limoneux ayant une bonne structure,bien drainés et non asphyxiants et riches en matière organique. Le pH peut aller jusqu’au 8 à 8,5. L’olivier supporte assez bien les sols salins et les eaux d’irrigations chargées (2,7g /l).
Au cours de son cycle annuel de développement, l’olivier passe par les phases suivantes :
La phase entre les mois de mars et juin est la période où l’olivier a besoin le plus de l’eau et d’éléments nutritifs.
Les travaux de préparation seront exécutés suivant l’état du terrain, la pente et la densité de plantation envisagée. Les travaux consistent à nettoyer le terrain par un défrichement et l’épierrage peut aussi être nécessaire pour éliminer les gros blocs de pierre qui peuvent constituer un obstacle pour les travaux.
Pour l’installation d’une plantation régulière, un défoncement est nécessaire, il est exécuté en été (juin-juillet) à 0,50 m de profondeur environ. On profite de cette opération pour enfouir la fumure organique et minérale de fond. La fumure organique peut être constituée de 60 à 80 tonnes de fumier de ferme par hectare. Pour la fumure minérale on apporte de 200 à 300 unités de P2O5 et 300 à 400 unités de K2O.
Après les premières pluies d’automne, le terrain défoncé s’uniformise sous l’action mécanique des pluies. Un passage croisé par le cover crop permet d’achever l’effritement de la terre, préparant le terrain pour le piquetage du tracé de plantation. Les fosses de plantation sont creusées courant novembre à 0,60 m de profondeur sur 0,40 m de côté.
La période de plantation de l’olivier se situe durant la période de repos, c’est-à-dire de novembre à début mars. Les plants livrés par la pépinière peuvent être en motte ou à racines nues :
Après la plantation, les jeunes arbres sont tuteurés pour les protéger des vents dominants. Ils doivent être arrosés par cuvette à 40 ou 50 litres d’eau par plant pour permettre un tassement du sol. Les arrosages doivent se poursuivre régulièrement tous les mois jusqu’aux premières pluies automnales.
Désormais l’amélioration de la productivité nationale pour atteindre une autosuffisance en huile végétale fluide alimentaire ne passe pas uniquement par l’augmentation des superficies à planter en olivier ; mais plutôt par l’utilisation du matériel végétal amélioré.
En effet, dans notre projet et en vue de garantir une bonne production aussi bien sur le plan quantitatif que qualitative nous optons pour les variétés Chemllali et Ferakani qui sont appréciées pour leur productivité importante en huile ainsi que leur tolérance à la maladie de l’oeil de paon.
Pour les deux autres variétés on va opter pour le nouveau concept de l’oléiculture super intensive. Il s’agit de plantation avec des interlignes de 4 m et des distances entre arbres de 4m soit 620 arbres à l’hectare .Ce type de plantation permet d’atteindre des productions élevées en peu de temps grâce au nombre élevé de plants à l’hectare. La rentabilité est basée sur l’entrée en production rapide.
Néanmoins, il y a lieu de noter que les plantations super intensive présentent l’inconvénient de la lourdeur des investissements et la durée courte de vie des vergers.
Il a pour but essentiel de faire bénéficier au maximum l’olivier des eaux de pluie. Les travaux d’entretien doivent donc favoriser leur pénétration dans le sol, réduire l’évaporation au cours de l’été, et supprimer les mauvaises herbes.
Deux à trois façons par an sont généralement suffisantes
Sous les arbres jeunes ou à branches basses, il est conseillé de maintenir le sol propre toute l’année par l’emploi d’herbicides pour éviter l’installation des maladies en particulier l’œil de Paon.
Au cours de la phase d’installation de l’oliveraie, le sol devra être maintenu propre par le passage de scarificateur. Dès la 3ème-4ème année, on pourra désherber chimiquement les rangs et continuer à traiter les inter-rangs mécaniquement. On utilise généralement la simazine (1 à 2 Kg de ma/ha) associée au gramoxone (Diquat/Paraquat) à 1 à 2 l/ha. Ces désherbants agissent sur les adventices annuels. Les plantes à rhizomes (Chiendent) sont traitées avec du Glyphosate à 0,5 à 1 l/ha de produit commercial. Eviter de toucher les feuilles d’olivier avec ces produits.
L’analyse des feuilles, des fruits et du bois de taille de l’olivier révèle que les exportations en NPK à la récolte sont dans l’équilibre suivant : 1-1,3/0,35-0,9/1,2. Compte tenu des pertes par lessivage, de la mobilisation des réserves par l’arbre lui-même, la fumure minérale à préconiser pour une oliveraie conduite en super intensif et sur un sol pauvre en matière organique (< à 1%) et d’un pH voisin de 8 se présente comme suit :
En dehors des mesures d’évapotranspiration et en l’absence d’appareil de mesure ou de contrôle (tensiomètres, bac californien), l’expérience personnelle de l’oléiculteur permet seul, par un compromis permanent entre la nature du sol, la densité de plantation et les variations climatiques, d’apporter les doses nécessaires aux besoins en eau de l’olivier.
Dans certaines zones où les précipitations sont de 450 à 650 mm/an, les apports d’eau en gravitaire sont estimés à 6000 à 8500 m3/ha/an, entre Mars et Septembre. En irrigation localisée et pour une oliveraie de 1250 arbres/ha, le volume d’eau apporté est de 3200 m3/ha/an (capillaire d’un débit de 4l/heure avec 4 goutteurs/arbre, 8-10 h par irrigation tous les 3 jours). La durée de fonctionnement du système d’irrigation est de 5 à 6 mois/an.
La taille a pour objectifs d’accroître la production, de limiter l’alternance, de freiner le vieillissement, d’éliminer le bois mort et le bois superflu. On distingue la taille de formation, la taille annuelle d’entretien et de fructification et la taille de régénération.
La taille de formation s’effectue en deux phases :
La taille d’entretien et de fructification a pour effet d’exposer tout le feuillage à la lumière, de stimuler l’apparition du feuillage jeune en éliminant le bois épuisé (la feuille est le lieu de synthèse des éléments carbonés et elle a une durée de vie de 3 ans). Par cette taille aussi, le rapport feuilles/bois est maintenu le plus élevé possible et l’air doit circuler dans toute la frondaison sans rencontrer de zones à feuillage trop dense.
La taille de régénération s’applique à des arbres qui ont été abandonnés sans taille ni soins depuis une longue période. Elle fait apparaître de nouvelles branches et rend la fructification plus accessible à la cueillette.
De plus, il faut une forte hygrométrie de l’air par élimination de toutes frondaisons touffues, plantation serrée, contact avec une végétation herbacée, bas fonds …
Moyen de lutte : réduire les irrigations dans les oliveraie en sols lourds ; modérer la fertilisation azotée ; proscrire les cultures maraîchères ou oléagineuses en intercalaire.
Conscient de l’impact de l’état phytosanitaire de la plantation d’une oliveraie sur la productivité aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif, il est prévu qu’en cas de difficultés rencontrées dans l’identification des ennemies et dans le chois et l’application des méthodes de lutte de s’adresser à l’inspection régionale de la protection des végétaux pour concertation et conseil.
La récolte des olives destinées à l’huilerie peut se faire dès que les fruits présentent une teinte uniforme violet noir. L’olive trop mure est fragile et risque, par suite de lésions au cours de la récolte ou du transport, de donner une huile de forte acidité.
A la veille de la récolte des olives, certaines mesures à prendre sont de nature à améliorer la qualité des olives et de l’huile d’olives produite. Parmi ces mesures on peut citer ce qui suit :
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Je souhaiterai avoir de la documentation sur la creation d'une oliverai- huilerie
tu peu contacter nous ...merci
Bonjour,
je suis oleicuteur en France et je souhaiterai faire la même chose en Algerie et plus particulierement en kabylie. Savez vous si l'etat encourage ce type de culture et quelles sont les demarches à suivre pour etre reconnu en tant qu'agriculteur ? Merci d'avance.