Le colza fourrager semé après les récoltes estivales de céréales, pommes de terre, etc. permet d’obtenir rapidement du fourrage vert consommable pendant l’automne et l’hiver. Cela contribue à réduire la chute hivernale de la production laitière et crée une couverture du sol par un engrais vert intéressant.
Sa mise en place n’est pas coûteuse : faible investissement en semences, préparation du terrain simple…
Le développement végétatif est rapide, la résistance à la sécheresse bonne, la période d’utilisation longue (automne à début de printemps). Si on étale bien les semis et si on choisit bien les variétés, on peut même avoir du colza fourrager en vert disponible presque toute l’année.
Le colza (fourrager ou oléagineux) apprécie les terres franches, saines et bien alimentées en eau sans être asphyxiantes.
Il réussit après de nombreuses cultures différentes notamment après les légumineuses dont il valorise bien les reliquats azotés.
Dans une rotation biologique, on peut lui attribuer un rôle de relais dans la mesure où il maintient et améliore structure et stabilité structurale, protège et enrichit le sol.
S’il est cultivé en « dérobée », selon le terme habituel, il permet l’intéressante synthèse engrais vert et fourrage annuel, précieux pour l’éleveur.
Une préparation du sol à la fois soignée et sommaire
La réussite de cette façon de faire suppose cependant que le sol ne soit pas couvert par une végétation herbacée suffisamment dense pour gêner un bon contact entre les graines semées et la terre. Dans le cas contraire, un travail superficiel s’impose pour arracher cette végétation et installer les semences dans de bonnes conditions ; dans tous les cas attention aux limaces.
Un ou deux passages superficiels de disques ou de dents peuvent suffire à émietter suffisamment la terre et à mélanger convenablement les matières organiques au sol.
On peut si nécessaire les compléter par un roulage pour briser les mottes éventuelles, niveler le terrain et lutter contre les limaces.
On peut aussi réaliser un labour léger mais c’est rarement indispensable.
La dose de semences habituelle du colza fourrager est une dizaine de kg par hectare, un peu plus ou un peu moins en fonction de la qualité de la préparation du sol, cela équivaut à peu près à 200 plants au mètre carré. On utilise souvent un peu plus de graines pour les semis tardifs (fin d’été) que pour les précoces (mars/avril).
On sème à la volée ou en lignes (écartement de 20-25 cm), à faible profondeur (moins de 1 cm si possible). Attention aux limaces, prenez vos précautions à ce sujet. Roulez éventuellement après le semis pour niveler le terrain, bien mettre les graines au contact de la terre, gêner les limaces… Si ces dernières sont menaçantes malgré tout utilisez le métaldéhyde.
Nous avons souligné l’intérêt de l’installation du colza fourrager après la récolte des cultures estivales mais la fourchette de semis est large et s’étend en gros de mars à octobre.
Comme pour la plupart des cultures, les semis précoces sont plus productifs que les tardifs, ce que montre le tableau suivant (d’après une expérimentation de l’Institut des Céréales et des Fourrages, aujourd’hui ARVALIS).
Exemple de production du colza Liho en fonction des dates de semis
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